C’est sous un grand soleil qu’aujourd’hui, dimanche 9 novembre 2014, notre pilote Stéphane a mis le cap sur l’épave du Laplace non loin du Fort Lalatte. Nous nous sommes rapidement équipés.L’épave vieillit à vitesse grand V. Même depuis le début de la saison la dislocation des plaques de tôle est perceptible. Les membrures se plient sous le poids de la coque et les plaques se détachent. Certaines plaques à sable sont friables comme du schiste et se cassent comme un gâteau sec. Ayant de plus en plus d’abris, les homards se font de plus en plus nombreux. Le congre habite toujours dans le même tube recourbé et comme d’habitude, les crevettes cohabitent avec lui dans une toujours étonnante symbiose. Côté fort Lalatte, nous rencontrons une seiche placide avant d’apercevoir non loin un bébé seiche d’environ 3 cm au milieu des ophiures. Pas de confusion possible avec une sépiole car la nageoire ondulante latérale s’enracinait tout autour de son manteau. De l’autre côté, c’est une raie torpille qui vient à notre rencontre. Nous la suivons dans son lent déplacement sur le sable. Après trois quarts d’heure nous ressortons d’une eau à 15°, ravis de nos rencontres. Au port, nous pique-niquons avec bonheur sous un doux soleil. A plouf, Bernard
Douce plongée d’automne sur l’épave du Laplace
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