Roche grise

Ce soir, je plonge avec Bruno. On commence par regarder un tritonia, discret nudibranche glouton. Son panache branchial est vraiment très proche visuellement des polypes de la gorgone qu’il dévore. Grace à sa couleur, il est difficile à repérer.
Côté gorgones, nous sommes servis. Quand on sait qu’elle grandit de 4 cm par an, on ne peut qu’admirer ce vénérable individu.
En bas de celle-ci, vous pouvez voir des œufs de seiche.
Est-ce l’effet de la vase ? Le squelette de celle ci est bicolore orange/blanc.
Une tranquille seiche ne semble nullement gênée par notre présence.
Après ceux de la gorgone, ce sont les polypes de l’alcyon blanc, tout déployés.

Pendant 5 bonnes minutes, nous côtoyons des bars.
Toute belle plongée à Roche Grise se termine par les coraux solitaires jaunes.
La présence de l’étrille a conduit certaines anémones à se refermer.
Le tacaud juvénile est dans la plus belle maison du monde.
Et pour finir, notre blennie avec ses tentacules au dessus de ses yeux.

photos de Bernard Grandclaudon

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