Sur l’épave du Laplace, le 6 octobre 2024

La saison va bientôt se terminer, ce n’est pas une raison pour ne plus plonger.

Un des grands classiques des plongées à Saint-Cast.
Le site est foisonnant de vie à cette époque de l’année.
Le banc de tacauds est particulièrement dense.
Devant l’œil de la seiche, avec Jean-Marie, mon binôme du jour, nous passons.

Elle nous montre son entonnoir par lequel elle peut projeter son encre, comme les poulpes. Le motif zébré indique un état de haute vigilance. Quand elle est au repos ses chromatophores prennent la couleur et le motif du substrat sur lequel elle est posée.

Pour se déplacer, elle utilise habituellement ses nageoires latérales qui ondulent. Pour fuir, elle est capable d’éjecter d’un seul coup le contenu de sa poche d’eau en contractant les muscles de son ventre sur son os (l’os de seiche). Elle part alors en marche arrière, comme on voit ci-dessous.

Les toujours ravissantes anémones marguerites.
Le grand cérianthe semble posé sur le sable.

Et pour finir, une porcelaine (5mm), notre grain de café dont je m’amusais à ramasser les coquilles sur les plages de mon enfance. C’est la première fois que j’en photographiais une.

Basse Chrétienne, le 5 octobre 2024

La saison va bientôt se terminer, ce n’est pas une raison pour ne plus plonger.

Au programme du jour, la basse Chrétienne, roche isolée avec de beaux tombants et de belles failles.

Avec Pascal, mon binôme du jour, nous trouvons une magnifique rose de mer en parfait état.
Pas très loin de là, c’est une nouvelle rose de mer qui vient de s’implanter. Sa descendance ?
Et puis pour la première fois de ma vie à Saint-Cast, je tombe sur un spirographe. D’habitude, il n’y a que des bispires dont le tube calcaire ne mesure pas plus de 4 ou 5 cm et dont la double corolle n’est jamais aussi grande.
La corolle de ce ver qui filtre l’eau est splendide.